Rapport de l’IRÉC sur l’impact des changements climatiques : L’inaction climatique a un coût

Ottawa, le 21 mars 2025 – Préoccupé par les impacts économiques des dérèglements du climat pour le portefeuille des familles du Québec, le Bloc Québécois publie aujourd’hui un rapport commandé à l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC). Intitulé Le coût des changements climatiques – Cinq clés pour comprendre et agir est dévoilé alors que le parti libéral et le parti conservateur du Canada surenchérissent sur l’abandon d’importantes mesures de lutte contre les changements climatiques, prétendant que ce déni sauvera de l’argent aux citoyens. « L’abandon climatique au bénéfice des pétrolières et des banques est littéralement dangereux, affirme d’emblée le chef bloquiste. Les gens paient des milliards pour le pétrole de l’Ouest et paient encore des milliards pour les dommages causés par le pétrole de l’Ouest, et tout cet argent ne va pas dans l’économie du Québec. »

Pour le Bloc Québécois, ce nouveau rapport de l’IRÉC démontre que l’inaction climatique entraîne des coûts très élevés, tant sur le budget familial que sur les finances publiques. Déjà, le rapport révèle qu’en 2023, le prix des denrées alimentaires a augmenté de 8,3% en raison des événements climatiques et les primes d’assurance habitation ont augmenté de 4,8% sur la même période, avec des hausses beaucoup plus marquées dans les zones sinistrées. Les dommages aux habitations coûtent environ
2 milliards $ par an au Canada et ces coûts pourraient atteindre 13,6 milliards $ par an d’ici 2100 si aucune mesure n’est mise en place.

« La multiplication des phénomènes climatiques majeurs causés par les changements climatiques a un impact direct sur les ménages et sur le trésor public. Si l’on ne fait rien, comme le proposent les conservateurs et les libéraux, en plus d’investir massivement dans le pétrole et si peu dans les énergies propres, le coût pour la population ira en augmentant, et rapidement. Pendant que les grands partis fédéralistes se pâment sur les projets d’oléoducs et de gazoducs, le Bloc Québécois garde le cap sur la lutte aux changements climatiques. En n’investissant pas immédiatement tant pour l’adaptation de nos infrastructures que pour réduire nos émissions de GES, nous en payons déjà le prix, chacun d’entre nous, chaque ménage, et paierons encore plus dans un futur prochain », souligne M. Blanchet.

Le rapport de l’IRÉC révèle aussi qu’il en coûte 720 $ annuellement en moyenne par personne pour réparer les résultats d’inondations, d’incendies de forêt et autres phénomènes climatiques. D’ici 2050, ce chiffre devrait augmenter à 1 890$ dans le scénario d’émissions modérées et dans le scénario d’émissions élevées, il augmenterait à près de 2 300 $.

« Les crises écologiques sont des crises du coût de la vie qui frappent le portefeuille des ménages, plombent les finances publiques, ralentissent l’économie et creusent les inégalités sociales. Nous refusons que le fédéral abdique sa responsabilité face au défi climatique. En 2025, les risques ne peuvent plus être ignorés : le coût pour les industries québécoises sera entre 9,2 milliards $ et 12,3 milliards $ d’ici 2075, si rien n’est fait. Au Bloc, nous maintenons la lutte aux changements climatiques et nous comptons porter haut et fort un autre modèle, celui de la création de richesse plus environnementale des Québécois », conclut Yves-François Blanchet.

Au Bloc Québécois, on travaille sans relâche afin d’atteindre notre objectif : un nouveau pays qui soit celui de notre nation française, accueillante, plus écologique, défendant l’égalité dans la diversité, donc l’État de droit et laïque.

Un pays qui s’appellera Québec !
Pour nous appuyer, faites un don en cliquant ci-dessous :