Péage sur le pont Champlain : Un projet de loi du Bloc Québécois qui mettra fin aux décisions unilatérales d’Ottawa

Entouré des candidats bloquistes et des députés du Parti Québécois de la Rive-Sud ainsi que de représentants syndicaux et de chercheurs, le chef du Bloc Québécois, Mario Beaulieu, a rappelé l’opposition du Bloc Québécois au partenariat public-privé avec péage en condamnant l’attitude d’Ottawa : « Malgré la volonté commune des citoyens, des gens d’affaires et des autorités québécoises, régionales et municipales, le fédéral impose ses volontés dans le dossier du pont Champlain. il est impossible pour Québec d’avoir une voix au chapitre lorsqu’il est question de financer la construction, l’entretien et la gestion du pont de remplacement par un péage. Le pont Champlain est l’illustration du coût à payer par le Québec pour être dans le système fédéral : notre capacité à prendre nos propres décisions.  Il est temps de mettre fin à cette situation. D’ici à ce que l’on récupère tous nos leviers décisionnels, le Québec a besoin d’une forte délégation de députés entièrement dévoués à nos intérêts ».

Au lendemain des prochaines élections, le Bloc Québécois déposera un projet de loi qui imposera à Ottawa l’obligation de s’entendre avec le gouvernement du Québec sur la construction et le financement du pont Champlain.

« Ottawa se donne le droit de financer un pont essentiel au maintien de la voie maritime du Saint-Laurent et au développement du Canada central en imposant un péage pour les utilisateurs routiers au Québec. L’option imposée par le fédéral équivaut à condamner les usagers à acheter le pont au prix qu’il fixera, mais sans en devenir propriétaire à terme. Devant de telle proposition, le Québec doit avoir son mot à dire et c’est ce que nous lui permettrons de faire. En fait, pour tout ce qui touche notre fleuve, le Québec doit avoir un veto », a ajouté Mario Beaulieu.

« Tous les élus de l’Assemblée nationale s’opposent au péage sur le pont Champlain. Un péage nuirait de de façon significative au développement économique de toute la région métropolitaine. Ce n’est pas au gouvernement fédéral d’imposer ses choix unilatéralement dans l’organisation du transport de la grande région métropolitaine », ont ajouté Martine Ouellet et Stéphane Bergeron à titre de porte-parole du Parti Québécois.

Pour le Bloc Québécois la nécessité de replacer un pont qui tombe en ruine est due à la mauvaise planification, à la conception déficiente et la négligence de l’entretien du pont actuel ainsi que le refus d’agir en temps opportun afin de corriger la situation de la part du fédéral. « Pour le gouvernement conservateur, il est impératif que le projet soit livré à temps parce qu’il n’a rien prévu au-delà de 2018. Il n’y a aucun plan! La négligence du fédéral lui impose une solution rapide et c’est ce critère qu’il utilise pour justifier le choix d’un PPP envers et contre tous. Ça n’a aucun sens », s’est indigné le chef du Bloc Québécois.

Au Bloc Québécois, on travaille sans relâche afin d’atteindre notre objectif : un nouveau pays qui soit celui de notre nation française, accueillante, plus écologique, défendant l’égalité dans la diversité, donc l’État de droit et laïque.

Un pays qui s’appellera Québec !
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