Le français, langue de travail pour tous les Québécois et les Québécoises
Gatineau, le 24 septembre 2019 – Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, s’est engagé à nouveau à déposer un projet de loi pour faire appliquer la loi 101 aux entreprises sous compétence fédérale sur le territoire québécois pour que tous les Québécois et les Québécoises puissent travailler en français.
« Tous les Québécois et les Québécoises doivent pouvoir travailler dans leur langue commune, le français. Ce qui est vrai pour l’ensemble de la population l’est aussi pour les gens qui travaillent dans les banques, dans les aéroports et dans toutes les sociétés sous compétence fédérale. Il ne devrait pas y avoir deux types de normes du travail au Québec et nous nous engageons à poursuivre notre travail pour que les meilleures s’appliquent, celles du Québec », a déclaré Yves-François Blanchet.
Le chef du Bloc Québécois était de passage à Gatineau devant les locaux de la Société de transport de l’Outaouais, une société de transport en commun québécoise et francophone dont les employés se retrouvent pourtant sous juridiction fédérale parce que certains de ses trajets ont pour terminus Ottawa, ce qui en fait une entreprise de transport interprovincial.
Le Bloc Québécois a déposé au cours du dernier mandat le projet de loi C-420, qui avait notamment pour effet de faire appliquer la loi 101 aux entreprises sous compétence fédérale. Il s’agit d’une demande du premier ministre François Legault dans sa lettre aux chefs de partis fédéraux.
Les libéraux et les conservateurs ont voté contre. Dans les débats, les porte-paroles conservateurs n’ont pas justifié leur opposition à l’application de la loi 101 aux entreprises de compétence fédérale au Québec. Quant aux libéraux, leur position a très clairement été expliquée le 30 janvier dernier par Anthony Housefather, député de Mont-Royal, trois fois plutôt qu’une : « quelle honte ! ».
« Tout le monde au Québec s’entend pour dire que notre langue commune, c’est le français. Mais ça demeure très controversé à la Chambre des communes. Chaque fois que le Bloc a voulu promouvoir ou protéger davantage notre langue au Parlement canadien, nous nous sommes fait dire que c’était une honte ou que nous étions racistes. Le Québec est mal servi par des élus siégeant au sein de partis pour qui ce qui distingue le Québec doit être amenuisé plutôt que célébré. Il est temps que nous nous redonnions une voix forte à Ottawa, une voix qui parle français et qui défend sans compromis notre langue et les intérêts du Québec », a conclu Yves-François Blanchet.