Le Bloc solidaire des Francos et des Acadiens
Casselman, le 24 septembre 2019 – À la veille du 25 septembre, Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, était de passage à Casselman, en plein cœur de l’Ontario francophone, pour parler des propositions de son parti afin d’améliorer les services aux francophones hors Québec.
« Les Québécoises et les Québécois se sont vivement rappelés, au lendemain des coupes de Doug Ford en novembre dernier, à quel point nous nous sentons solidaires des communautés francophones et acadienne hors Québec. Les francophones de partout au Canada devraient recevoir des services en français aussi accessibles et d’aussi bonne qualité que ceux que reçoivent les anglophones au Québec. Le Bloc Québécois se tiendra toujours aux côtés des Franco-Canadiens et des Acadiens pour promouvoir le français et lutter contre son recul. La vérité, c’est que la Loi sur les langues officielles ne fonctionne pas, il faut la réformer en profondeur pour protéger efficacement les communautés francophones minoritaires », a déclaré Yves-François Blanchet.
Le Bloc Québécois propose notamment de :
- Rendre obligatoire le bilinguisme pour les juges de la Cour suprême ;
- Confier au Commissariat aux langues officielles le mandat de tenir toutes les institutions fédérales responsables de l’application de la Loi sur les langues officielles pour protéger les minorités francophones ;
- Demander au Commissariat aux langues officielles d’informer la Chambre des communes chaque fois qu’une organisation ne répond pas dans les délais prescrits à ses recommandations, et proposer aux parlementaires des actions à prendre pour faire respecter le français ;
- Élargir la liste des régions hors Québec où les fonctionnaires fédéraux peuvent travailler dans la langue officielle de leur choix pour tenir compte de la réalité du télétravail et favoriser la décentralisation de l’appareil fédéral ;
- Stimuler la croissance démographique des communautés francophones par l’immigration francophone vers celles-ci ;
- Inscrire dans la Loi la différence entre la situation des minorités francophones au Canada et celle des anglophones au Québec dans un contexte nord-américain.
« Les défis des communautés francophones au Canada n’ont absolument rien à voir avec la réalité des anglophones au Québec et le gouvernement fédéral devrait le reconnaître, puis en tenir compte dans son financement. Les partis fédéraux sont forts sur les beaux discours, mais dans les faits, sur le terrain, les francophones sont traités comme des citoyens de seconde classe au Canada. Le message du Bloc Québécois aux intervenants de la francophonie canadienne, c’est que nous voulons travailler avec vous et faire pression pour l’essor du français au Canada. Lors de l’accession du Québec à sa souveraineté, le Bloc Québécois propose un principe de réciprocité pour assurer que les Franco-Canadiens et les Acadiens auront droit au même traitement exemplaire que les anglophones du Québec », a conclu M. Blanchet.