LE BLOC QUÉBÉCOIS EN TOURNÉE AUX ÎLES-DE-LA-MADELEINE
LE BLOC QUÉBÉCOIS EN TOURNÉE AUX ÎLES-DE-LA-MADELEINE
ÎLES-DE-LA-MADELEINE, 6 mars 2020 – En tournée aux Îles-de-la-Madeleine dans le cadre du Rendez-vous Loup-marin, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, ainsi que la députée de Manicouagan et porte-parole en matière de Pêches, Océans et Garde Côtière, Marilène Gill, ont rencontré plusieurs acteurs clefs de la région. Ils profiteront de leur passage pour discuter d’enjeux importants pour la région dont l’assurance emploi, la pénurie de main-d’œuvre, l’érosion des berges et, bien sûr, la mise en valeur de la ressource traditionnelle que représente le loup-marin.
« Les Îles-de-la-Madeleine vivent une situation difficile au niveau de l’emploi : d’un côté, il y a une forte pénurie de main-d’œuvre qui s’annonce alors qu’il faudra combler 1300 emplois au cours des trois prochaines années, et de l’autre, il y a des contraintes majeures dans le programme d’assurance emploi saisonnier, ce qui cause un exode important de la population vers les autres régions. Le gouvernement doit effectuer une refonte complète du système d’assurance emploi pour contrer cet exode, sans quoi la situation risque de s’aggraver rapidement », a déclaré Yves-François Blanchet.
Plus précisément, le Bloc Québécois propose de modifier les conditions d’accès à l’assurance emploi saisonnier en établissant un seuil maximal de 420 heures, soit environ 12 semaines de travail, pour obtenir l’admissibilité à l’assurance emploi. De plus, il faut augmenter de façon permanente de 5 semaines la période d’accessibilité à l’assurance emploi pour toutes les régions. Ces deux mesures permettraient d’enlever un poids important sur les épaules des travailleurs des Îles-de-la-Madeleine.
ÉROSION DES BERGES La lutte contre les changements climatiques prend tout son sens lorsque l’on pense aux Îles-de-la-Madeleine, alors que l’archipel fait face à des impacts importants causés par la crise climatique. L’exemple le plus probant est l’érosion des berges, phénomène amplifié par l’augmentation du niveau des océans. Pour faire face à cette réalité, le Bloc Québécois propose la création d’un Fonds d’adaptation aux changements climatiques en région côtière et que le gouvernement du Canada y consacre 250 M$ par année.
« La situation des berges du Saint-Laurent demande une attention importante et aux Îles-de-la-Madeleine c’est particulièrement criant. Il faut une action gouvernementale rapide pour contrer les impacts de la crise climatique sur les Madelinots », a expliqué Marilène Gill. Le Bloc Québécois demande que le gouvernement du Canada transfère, sans condition, de l’argent pour aider le Québec et les provinces dans leurs initiatives pour préserver les berges.
« Je tenais à visiter la région dès le début du présent mandat parce que je sais que les Îles-de-la-Madeleine feront face à des défis importants au cours des prochaines années. Il faut en faire plus pour soutenir la région et soyez assuré que le Bloc Québécois travaillera d’arrache-pied pour que toutes les régions du Québec reçoivent le soutien nécessaire pour faire face aux défis qui les attendent au cours des prochaines années », a conclu le chef du Bloc Québécois.
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