Projet de train à grande vitesse : Un pas dans la bonne direction
Ottawa, le 19 février 2025 – Le député de Trois-Rivières, René Villemure et le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Transports, Xavier Barsalou-Duval, accueillent avec soulagement l’annonce faite aujourd’hui d’une future ligne de train à grande vitesse qui relierait Québec à Toronto, avec arrêts à Trois-Rivières, Montréal et Laval. Ils se réjouissent que l’option d’un TGV, souhaitée par la population et promue par le Bloc, ait été retenue, tout en exprimant leur impatience face aux libéraux qui auront mis neuf ans et trois mandats avant de finalement se décider.
« Nous prenons acte que le gouvernement a écouté la voix de la raison et abandonné l’option du TGF (train à grande fréquence), une technologie désuète. L’annonce faite aujourd’hui est en soi une excellente nouvelle qui répond à une vision plus verte et plus moderne des transports. Nous saluons aussi que le gouvernement en fasse l’annonce et que les libéraux n’en fassent pas encore une promesse électorale. Avec cet équipement, il sera possible d’effectuer la liaison Montréal-Québec en 90 minutes : c’est non seulement une formidable économie de temps pour les usagers, mais aussi une précieuse infrastructure pour Laval et Trois-Rivières qui pourront y arrimer divers projets de développement », signale René Villemure.
« Le Bloc Québécois a toujours exigé un train qui pourrait permettre une réelle alternative à l’utilisation de l’automobile. Ça aura pris neuf ans et trois mandats aux libéraux simplement pour annoncer un consortium. La somme de quatre milliards qui devra être dédiée au développement ajoute un autre quatre à cinq ans d’attente supplémentaire. La première pelletée de terre ne sera donc pas avant 2030, soit deux autres élections! Et comme nous n’avons pour l’instant, aucune idée des coûts globaux du projet, nous demeurerons vigilants face aux dépassements parfois faramineux pour des projets de cette ampleur. Il faudra que la société d’État qui en aura charge, Alto, soit très transparente », conclut Xavier Barsalou-Duval.