Bilan du gouvernement Trudeau : toujours trop peu et trop tard aux frontières

Saint-Bernard-de-Lacolle, 18 août 2021 – De passage à Saint-Bernard-de-Lacolle, Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, a commenté la chronologie de l’improvisation lourde de conséquences de Justin Trudeau dans la gestion des frontières tout au long de la pandémie.

« La gestion des frontières par Justin Trudeau s’est soldée par de nombreux échecs, du premier jour de la pandémie jusqu’à aujourd’hui. Chacun d’entre eux s’est avéré une porte d’entrée pour le virus et une source de confusion pour les voyageurs et travailleurs.  Il a trop tardé à fermer les frontières lors de la première vague, malgré l’insistance du Bloc Québécois, ce qui a favorisé la propagation du virus au Québec. Malgré la pression du Québec et du Bloc, il a aussi trop tardé à empêcher les voyages non essentiels Noël dernier, permettant l’entrée du variant dit britannique. Il aura fallu que le Bloc le talonne pour qu’enfin il daigne mettre en place des quarantaines supervisées, mais il a immédiatement saboté cette mesure en exemptant les voyageurs qui passent par les frontières terrestres. Les Québécois, en particulier le personnel soignant et les aînés, ont chèrement payé le fait que nous ne contrôlions pas nous-mêmes nos frontières », a déclaré Yves-François Blanchet.

Le gouvernement Trudeau a attendu jusqu’au 21 mars 2020 avant de fermer les frontières durant la première vague, soit huit semaines après la confirmation du premier cas de COVID-19 au Canada. Le Bloc Québécois avait pourtant proposé 22 mesures de resserrement des frontières. À la mi-mars, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, avait même envoyé des agents à l’aéroport, qu’elle qualifiait de « passoire », afin de pallier l’absence d’encadrement du fédéral et demander aux voyageurs de se mettre en quarantaine.

À la fin de l’automne, le Bloc Québécois a exigé que Justin Trudeau interdise les voyages non essentiels et resserre les contrôles des quarantaines des voyageurs afin d’éviter l’entrée au Québec du variant britannique. Ottawa a fini par imposer un test de dépistage obligatoire le 7 janvier, longtemps après le retour des voyageurs du temps des Fêtes.

À ce test s’est ajouté une quarantaine supervisée à l’hôtel le 22 février, avec exemption pour les voyageurs entrant par les frontières terrestres. Cette exemption a mené le Comité consultatif d’experts sur les tests et le dépistage de la COVID-19, le 28 mai, à recommander d’« abandonner » cette mesure à cause d’une difficulté d’application « dûe en partie au fait que les voyageurs peuvent contourner de telles restrictions ».

« L’échec d’Ottawa aux frontières doit servir d’exemple de ce qu’il ne faudra plus faire dans de telles situations futures. Les citoyens, les entreprises, les services essentiels doivent être rapidement informés de mesures claires, prévisibles, efficaces, basées sur la science et rigoureusement appliquées. Le gouvernement aurait dû être à l’écoute. On se serait évité bien des malheurs. Il faut en prendre acte au moment de voter le 20 septembre », a conclu M. Blanchet.

FICHE TECHNIQUE : BILAN DE JUSTIN TRUDEAU -FRONTIÈRES – ÉLECTIONS 2021

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