Industrie touristique et saisonnière : Il faut de l’aide adaptée selon le Bloc Québécois
Ottawa, le 13 mai 2020 – L’industrie touristique a besoin d’une aide adaptée à sa réalité particulière selon le Bloc Québécois. Actuellement, les programmes d’aide créés pour l’activité économique régulière ne répondent pas aux besoins des industries saisonnières.
« Nous avons, par exemple, demandé au gouvernement d’aider les entreprises qui doivent assumer des frais fixes. Un programme de soutien aux loyers a été mis sur pied. Cette mesure s’applique très mal à l’industrie touristique. L’hôtellerie, les sites touristiques, comme les parcs thématiques, ne paient pas de loyers, mais ils ont cependant des hypothèques à payer et d’autres coûts d’entretien à assumer. Ce programme doit aller au-delà de la vision restrictive de soutien aux loyers », soutient Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois.
« C’est l’industrie de la pêche qui est saisonnière, non pas les travailleurs. Il est nécessaire de soutenir notre monde en leur garantissant qu’une fois la saison passée, quoi qu’il arrive, ils auront accès à l’assurance-emploi pour pouvoir subvenir à leurs besoins jusqu’à la prochaine saison. La PCU doit être un moyen de qualification à l’assurance-emploi, et ce, jusqu’à la prochaine saison », propose Marilène Gill, députée de Manicouagan et porte-parole en matière de pêcheries.
Les acteurs de l’industrie touristique ont aussi besoin d’aide pour l’application des mesures sanitaires, notamment pour l’achat d’équipements et la formation pour les employés. Le soutien financier est également une des grandes difficultés à laquelle doivent faire face les entreprises touristiques, notamment pour celle dont la masse salariale est inférieure à 20 000 $, le programme de prêt de 40 000 $ ne s’applique pas.
Le Bloc Québécois rappelle que l’industrie touristique est un secteur vital pour les régions du Québec : « Plus de 400 000 travailleurs et travailleuses sont reliés à l’industrie touristique, qui génère 15 G$ dans l’économie québécoise. Plus des deux tiers de ces entreprises se situent à l’extérieur des régions de Québec et de Montréal et ont moins de 20 employés, ce qui en fait une activité cruciale pour elles » conclut le député de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques, et porte-parole en matière de tourisme Maxime Blanchette-Joncas.