Assurance-emploi : Ottawa doit modifier le programme pour le bien-être des malades
Ottawa, le 18 février 2020
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Assurance-emploi : Ottawa doit modifier le programme pour le bien-être des malades
Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois et Louise Chabot, porte-parole en matière d’emploi, de développement de la main-d’œuvre et du travail, ont demandé au gouvernement d’agir afin de modifier le programme d’assurance-emploi pour que les gens aux prises avec une longue maladie puissent bénéficier de l’aide dont ils ont besoin tout au long de leur lutte.
« Il n’est pas normal en 2020 que les gens doivent d’abord penser à l’argent plutôt qu’à se soigner. Lorsque l’on est atteint d’une maladie grave comme le cancer, on devrait concentrer toutes nos forces à combattre la maladie, plutôt que de se faire du souci pour payer des soins. L’actuelle prestation spéciale d’assurance-maladie est une aberration lorsque l’on a côtoyé des gens aux prises avec de graves problèmes de santé. L’assurance-emploi a toujours été une priorité au Bloc Québécois et ce n’est pas aujourd’hui que nous baisserons les bras », a déclaré M. Blanchet.
Actuellement, le programme d’assurance-emploi concernant les prestations prévues de maladie est destiné à aider financièrement les travailleurs. Le gouvernement doit faire passer les prestations de maladie de l’assurance-emploi de 15 à 50 semaines puisqu’une quinzaine de semaines seulement est nettement insuffisante.
En décembre dernier, Yves-François Blanchet et Louise Chabot ont publiquement appuyé la demande d’Émilie Sansfaçon et de Marie-Hélène Dubé, deux survivantes du cancer au sujet de l’augmentation des prestations spéciales de maladie de l’assurance-emploi. Marie-Hélène Dubé a dû faire hypothéquer sa propre maison et retarder une opération pour son troisième cancer afin de bénéficier du programme de 15 semaines.
« Lorsqu’une personne malade atteint la quinzième semaine de ses prestations, elle n’a plus droit à l’assurance emploi et doit trouver d’autres sources de financement afin de subvenir à ses besoins de base lors de la maladie. C’est une question de gros bon sens : il n’est pas normal de devoir penser à ses finances personnelles, plutôt que de combattre sa maladie, comme le cancer. Le gouvernement se doit d’augmenter les prestations de 15 à 50 semaines. Avoir accès aux soins aisément et rapidement ne devrait pas être une affaire d’argents. C’est le strict minimum de nous occuper de nos personnes malades ! », a conclu Louise Chabot.