Financement des partis politiques : « Le gouvernement fédéral doit faire marche arrière » – Mario Beaulieu
« Plutôt que de proposer des ajustements mineurs à la loi électorale, le gouvernement conservateur devrait reconnaître que les modifications apportées au mode de financement des partis politiques nuisent à la démocratie, a déclaré le chef du Bloc Québécois, Mario Beaulieu. Le gouvernement fédéral doit faire marche arrière et ramener le financement basé sur les résultats électoraux. »
« L’Assemblée nationale du Québec a voté la plus importante réforme du financement des partis politiques en 2012. Une réforme qui empêche l’influence indue des lobbies et des groupes d’intérêt. Ottawa a choisi de faire le contraire en abolissant le financement des partis politiques par l’État en fonction des votes accordés par la population aux divers partis », a expliqué Mario Beaulieu.
« Les seuls amendements proposés maintenant à la loi électorale par le gouvernement fédéral sont mineurs et ne touchent que le vote à l’étranger, alors que le véritable problème c’est le financement des partis politiques », a souligné le député de Bas-Richelieu – Nicolet – Bécancour, Louis Plamondon.
« Il y a du cynisme dans la population québécoise et avec raison. Nous avons été échaudés par la Commission Charbonneau et les Québécoises et les Québécois veulent s’assurer que les partis politiques soient à l’abri d’influences indues. Le meilleur moyen pour y arriver est de diminuer le maximum des contributions des particuliers et de hausser la contribution de l’État, comme l’a fait le Québec », a ajouté Mario Beaulieu.
Le projet de loi C-50 déposé par le gouvernement fédéral porte exclusivement sur l’encadrement du vote à l’étranger. Le Bloc Québécois est favorable au principe de ce projet de loi mais souhaite que le gouvernement en fasse davantage pour assurer la santé du système électoral.